Les explications détaillées des qualifs a Valence par Mark Hughes – Autosport.
Les essais libres suggéraient que les RB auraient une véritable concurrence pour les Qualif, mais finalement cela ne s’est pas produit. Ceci était probablement du –en partie- au fait que RB comme ils en ont l’habitude n’utilisent leur moteur «a fond» qu’en Q3. C’était aussi a cause des super-soft arrière qui étaient a la limite d’être trop tendres pour la stabilité requise sur l’arrière des voitures.
C’est ce qui a fait basculer les Ferrari et les Renault récemment mise a jour. Ces deux voitures ayant montré qu’elles pouvaient concurrencer les RB en plusieurs occasions.
Ferrari, Renault et Mercedes utilisaient pour la première fois leur échappements « a la RB » tandis que RB conservait sont F-Duct pour la première fois. Cependant les tendances restaient les mêmes la RB6 gagnant la plus grande partie de leurs avantages dans les zigzags du dernier secteur, la McLaren étant bien plus rapides sur les longues lignes droites, la Ferrari s’intercalant quelque part entre les deux.
La température en Qualif était supérieure de 8 degrés par rapport aux essais libres du matin ce qui emmenait la plupart des voitures hors des plages d’utilisation des super-soft. Leur composition étant tout simplement trop tendre (soft) pour rester stable avec une température de 44 degrés donnant la sensation déroutante que la voiture bougeait (glissait ?) sur ses gommes.
On s’en rendit compte en Q2 quand Ferrari et RB firent des temps en medium et ne purent les égaler en super-soft, les deux équipes perdant 0.3s.
Chez McL Jenson fit a peu-près le même temps avec les deux, mais l’aisance de Lewis avec une voiture se déplaçant sous lui l’a surement aide a utiliser le supplément de grip puisqu’il était très légèrement plus rapide avec les super-soft. Ainsi il était pratiquement 0.4s derrière les Ferrari, les RB et les Renault avec les pneus les plus durs et aussi rapide en super-soft.
Telle était la situation au début de Q3. La magie noire des gommes et le temps avaient apparemment place McL –sans échappements bas des 3 autres voitures- en compétition avec une voiture qui autrement aurait été derrière les autres.
Alors pourquoi RB, Ferrari et Renault sont-ils allés en Q3 avec les super-softs ? Parce que faire autrement les aurait obligé a utiliser les medium dont tout le monde pensait qu’il seraient les plus lents le dimanche. En plus RB avait une marge de manœuvre en ayant un peu plus d’appui sur l’arrière et en ajustant ses moteurs au maximum de leur puissance. Ils amélioraient leur temps de 0.4s entre Q2 et Q3 ce qui les plaçait confortablement en première ligne, Vettel 0.1s plus rapide que Webber a cette occasion…
Chez Ferrari il n’y avait rien a faire que de vivre avec cette instabilité de l’arrière sur un tour et cela créa un écart ou Lewis put intercaler sa McLaren. Lewis étant le 3eme en dépit d’une erreur dans le virage 12, il était un petit 0.1s devant Alonso qui lui-même fit quelques petites –mais critiques- erreurs. Massa aurait pu être plus rapide si le trafic ne l’avait empêché de mettre ses pneus en température pendant son tour de lancement (out lap). Aurait-il répété le temps de son premier S1 qu’il se serait retrouve 3eme au lieu de 5eme. Dans l’autre McLaren Button était dans les clous pour faire le 4eme temps avant de bloquer ses roues dans le dernier virage pour finir 7eme.
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(trad Ago)
Merci de cette traduction !