Je m’apprêtais à passer un excellent dimanche le Grand Prix d’Allemagne s’annonçait bien, les F10 étaient 2 et 3, pour la première fois de la saison une écurie tenait la dragée haute aux RB6 et c’était ma Ferrari qui avait réussi cet exploit…
La course démarre bien malgré le mouvement «a la con» de Vettel qui va squeezer Fernando, mais mal lui en prend puisqu’il ouvre un boulevard a Felipe qui en profite.
Les deux Ferrari virent en tête et seul Vettel est capable de les suivre. Lewis prend entre 0.2s et 0.5s par tour…
Arrêt au stand pour changer les pneus et les F10 se retrouvent, dans le même ordre, derrière Button qui ne s’est pas encore arrêté… La course continue, Button stoppe au 19eme et repart derrière Lewis, positions inchangées donc.
Le trio de tête s’échappe lentement mais sûrement… Entre les deux Ferrari l’écart fait l’élastique, je présume que Fernando ne veut pas rester dans les turbulences de Felipe puis il revient battant le record du tour… Felipe ne se laisse pas faire et lui aussi établit quelques chronos… Et puis tout d’un coup alors que Fernando est revenu à moins d’une seconde de Felipe, celui ci s’écarte et le laisse passer.
Problème pour Felipe ? Hélas j’ai bien peur que non, les conversations radio –notamment celles de Rob à l’attention de « son » pilote –Felipe- ne laissent pas de place a l’interprétation… Consigne de l’écurie : on a demandé à Felipe de laisser passer son co-équipier !
Le reste de la course n’a plus d’importance, la scuderia vient de nous pourrir la course… Comment transformer un superbe weekend pour les tifosi avec un doublé sur le podium assuré, en une longue souffrance… Bien sur les «antis» se précipitent et balancent Alonso par la même occasion, trop contents je présume qu’en plus les concurrents puissent prendre quelques points qui seraient tout aussi immérités… La supériorité de la F10B étant plus qu’évidente ce dimanche….
Après 10 GP ou leurs adversaires, mais aussi les circonstances, avaient relégué Ferrari et ses pilotes un peu loin de la tête des championnats, le 11eme qui marquait son retour aux affaires a été entaché par la Rossa elle-même.
Putain de saison…
j’ai bien fait de passer, tu n’as pas le coté corrosif de Lionel, mais ton récit et tes réactions correspondent bien à ce que j’ai vu…
N’est pas Froissart qui veut 😉
Je n’ai pas cette ambition tu t’en doutes, mais c’est « ma F1 a moi » quand même…