Lewis considère (ici) que ses 14 points d’avance ne sont pas grand chose -ce qui n’est pas faux-et que ça représente 2,5 ou 3 points de l’ancien système, ça c’est beaucoup plus faux: Lewis a le blues ou prend ses précautions.
Au coefficient moyen (2.5) ces 14 points représentent donc un peu moins de 6 points soit une «ancienne » 3eme place a l’arrivée… Ce qui colle assez bien puisque la 3eme place vaut aujourd’hui 15 points.
Qu’il se rassure quand même un peu, seuls 3 pilotes pourraient le dépasser :
– Vettel et Webber a condition que Lewis ne marque pas les 6 points de la 7eme place
– Jenson dans les conditions suivantes :
1er et Lewis 5eme
2eme et Lewis 7eme
3eme et Lewis 10eme,
Ou alors des problèmes d’essence ou de pneus –qui sait ?- en fin de course…
Au fait Lewis et moi, sommes d’accord : Depuis Valence la Ferrari est devant la McLaren en performance pure.
Phénomène classique du pilote leader du championnat lorsque son matériel n’est pas le meilleur : il met la pression sur son équipe par l’intermédiaire des médias.
Pour la Hongrie, l’absence de fléxailes (j’invente des mots, c’est ma bravitude à moi) ne devrait pas poser autant de problèmes qu’en Allemagne à priori.
Ca devrait être plus serré et le talent de la paire Lewis/Jenson devrait permettre de combler l’écart 😉
Quelqu’un a suggéré à côté que le « truc » des RBR et Ferrari ne pourrait être qu’une simple fixation souple (silent blocs) de l’ensemble de l’aileron. Je serai cependant étonné si la FIA n’avait pas trouvé cette astuce et encore moins McLaren… 🙂
Mon nouveau billet donne UNE réponse a cette question. Enfin c’est le point de vue de Gary Anderson et c’est pas un mauvais.
La flexibilité des ailerons peut etre due à la structure même de l’ aileron.
Si ils ont tant de mal à trouver la solution ce n’est donc pas une initiative mécanique à deux balles.
La complexité de l’arborescence d’ailerons avant et de leurs diffuseurs rend l’hypothèse hasardeuse: mais il est possible de trouver une combinaison de matière sur la même pièce ,entre une forte rigidité sur le haut de l’aileron et plus de flex sur la partie inférieure qui en s’abaissant sous l’effet vitesse entraine l’ensemble près du sol
Un avantage structurel difficile à copier sans délais.
Gary Anderson fait une réponse plus futée que ça… et moins tirée par les cheveux 😉
Lis ma trad (a défaut de celle du brillantissime fruitoftheloom…), c’est mon dernier billet….