Je ne vais pas traduire l’article de Jonathan Noble (autosport) sur le film Ayrton Senna, c’est un article réservé aux abonnés. Je n’ai pu cependant résister au désir de vous traduire (quand même) le premier paragraphe parce c’est de Senna qu’on parle….
« Je le confesse, je suis amoureux encore une fois. La Formule 1 m’a fendu le cœur comme elle ne l’avait plus fait depuis des années. C’est comme redevenir adolescent encore une fois. Pendant un peu moins de deux heures au Japon un peu plus tôt cette semaine j’ai été hypnotise par ce dont j’ai été le témoin. Assis là-bas, fasciné je suis passé par le spectre de toute les émotions possibles, et je suis resté anéanti à la fin. En passant par le rire et le sourire a certains moments j’ai fait un voyage qui a fait surgir en moi fierté intense, excitation, peur et tristesse aussi. » (trad. Ago)
Ma gorge se serre en traduisant pour vous ces quelques phrases, je me demande même si je vais aller voir ce film.
Putain Ayrton pourquoi t’es parti ?
Oui PUTAIN de 1er Mai
J’espère que ce film va sortir en France
Bonsoir
A propos d’Ayrton, lu dans le dernier F1 Racing, une longue interview de Sid Watkins, morceaux choisis :
Q: Vous étiez très proche d’Ayrton Senna. Comment était-il en tant qu’homme?
S.W: Il était très gentil… un homme tranquille. Il avait un côté quasi sacerdotal, je dirais. Il était toujours très attentionné et faisait énormément de bien avec son argent. J’ai reçu une importante somme d’argent de l’Union Européenne qui, si on la complétait avec une donnation privée, servirait à former des assistants médicaux dans les régions les plus reculées du Brésil. Je suis allé trouver Ayrton et bien sur, il a compété, et nous avons pu financer cette opération caritative. Nous avions prévu de nous rendre ensemble en Amazonie à la fin de la saison 1994 pour voir comment les choses avançaient, mais s’est hélas tué le 1er Mai de cette même année.
Q: Sa bonté naturelle contrastait souvent avec son attitude impitoyable en piste. Pourquoi, selon vous?
S.W: Ayrton était « méchant » en piste, aucun doute, et diabolique aussi dans une voiture de route assez effrayant, terrifiant même. Je l’ai conduit un jour d’Edimbourg à notre maison dans le Coldstream. Il m’a dit: « Professeur, il faut que je vous dise une chose: vous êtes un très bon conducteur, très sûr… mais horriblement lent ».
(…)
PS: Ago, nous n’avons pas encore eu le droit à tes tableaux d’après GP du Japon, ben alors…
Emmanuel je connaissais l’anecdote avec Watkins mais pas l’histoire du Bresil…
Arghhh t’es pas un lecteur fidèle toi, les tableaux sont disponibles depuis le 10 octobre (le dimanche du GP) et les moteurs aussi même jour.
Difficile d’être beaucoup plus réactif pour moi,,,
Désolé, mais j’ai pas vu tes dominos.
Pour info, je regarde ton blog tous les jours (plusieurs fois)
et avec beaucoup de plaisir
Oooops ! Toutes mes excuses ! Corrige dans l’article original.
Et merci de passer 😉