Vous connaissez mon goût pour les chiffres, alors j’ai un peu adapté un truc que j’avais pondu l’an dernier: J’aime bien regarder l’évolution des scores des pilotes sur la base des mêmes GP, ce n’est pas totalement fantaisiste -je trouve que c’est plutôt sérieux- car tant le pilote que la machine peuvent se comporter plus ou moins bien en fonction du circuit et comme le calendrier varie il me semble qu’on obtient une vision plus réaliste de l’état des forces en présence. J’ai donc fait un petit bilan, ignoré les résultats de Bahrain 2010 puisque cette course n’a pas eu lieu, et considéré les mêmes 7 GP, Voici le résultat:
En vert ceux qui progressent, en rouge ceux qui régressent, en blanc ceux qui n’évoluent pas et en gris ceux qui n’étaient pas la l’an dernier (et qui ne devraient pas figurer ici…) On voit que le bilan est de +74 points: Ce sont les points marques par des pilotes qui ne sont pas présents cette année : Kubica qui « offre » 73 des 74 points, le dernier appartenant a Hulkenberg. Pas une bonne affaire pour Renault, mais une aubaine pour les autres pilotes.
Ago, je ne commenterais pas ton tableau parce que je le trouve bien fait comme d’habitude et que pour ce genre de chose, moi, je suis nul…
Je voulais juste te dire que je suis peiné (même si sans doute, tu n’en as rien à faire) des oppositions permanentes que tu déclenches sur le blog de Lionel.
Dans la vie de tous les jours, ancien militant politique et syndical, j’ai l’habitude, comme toi, d’argumenter à partir de faits réels et précis et d’opinions vérifiables. Or, si dans les discussions officielles et les négociations, c’est une bonne méthode, appréciée de ceux qui sont en face, cela m’a toujours posé des problèmes en famille et entre amis : « toi, t’es habitué à discuter, alors, tu nous embrouilles et tu te débrouilles pour toujours avoir raison… »
Or, je n’ai évidemment pas toujours raison, mais, comme toi, quand je manque d’éléments pour me faire une opinion valable, je me tais, quand j’ai tort, je me tais…
Et les gens qui nous entourent, toi comme moi, ne se souviennent que des fois où je les ai mis mal à l’aise et ils m’en veulent d’être clair et indémontable, eux qui ne pensent qu’avec des impressions, de préférence celles qui permettent de mettre en cause les faits qui les gênent (alors, en famille, je triche, je me débrouille pour avoir tort sur des choses sans conséquences… je sais, c’est lâche…).
Donc, pour eux, et quelle que soit la sympathie que tu peux leur inspirer ou que par ailleurs ils peuvent t’inspirer (parce que je n’ai trouvé que des gens très sympas au repas BdP), il suffit que tu émette une idée claire, précise et argumentée, pour qu’ils la combattent, de crainte de devenir comme ils croient que tu es, c’est à dire « un type qui manipule la réalité pour lui faire aller dans le sens qu’il souhaite » alors que c’est eux qui pratiquent ce genre de choses.
Bon, je te dis ça, mais évidemment, tu le sais et ça ne changera rien parce qu’un type précis et clair comme toi, ça tranche trop dans notre monde bord-de-pistard vaporeux qui marche à coup d’éclairs de génie et d’impressions improuvables (j’ai particulièrement apprécié qu’on puisse savoir sur une photo prise à plusieurs mètres et derrière les lunettes d’un pilote, que celui-ci à regardé dans son rétroviseur au centième de seconde précis où on aurait voulu qu’il le fasse)
Je te prie de m’excuser d’avoir pollué ton blog…
Merci de ce soutien Alpero je l’apprécie a sa juste valeur et ça fait du bien même si ça ne change rien a la situation. J’avoue que j’ai un peu de mal a comprendre ce qu’on me reproche mais j’y suis maintenant habitué, enfin pour autant qu’on puisse s’y habituer…
Arrêtez les garçons, j’ai la larmichouille qui monte ! 🙂
Rien de triste Sonic, je suis ce que je suis et pour être très franc je m’aime bien 😉
Et tu as raison !
Et j’admire ton degré de patience.
Dans la vraie vie je suis plutôt un impatient… mais merci Dom 😉
@ Ago,
Tu as reçu tes photos ? J’en ai au moins 50 du musée Ferrari, mais il faudrait que je les compresse pour te les envoyer, et j’ai la flemme pour l’instant. Pour l’anecdote : celle de la MV a été prise dans le hall d’un palace décati (pas Ducatti). Le propriétaire des lieux n’est autre que le patron de Gilera (ceci explique la présence de cet exemplaire unique avec lequel Agostini a gagné un de ses championnats… Voilà !
Yes sonic merci. Ago a couru pour Gilera a ses debuts…Cette machine est une 500 (numeros sur fond jaune)
Perso, j’aime bien la photo de la devanture Ferrari avec l’affichette « Vendesi »… 😉
Tu prends tes rêves pour des réalités mon petit sonic… Il y a des milliers de Ferrari en Italie. Mais oui elle est drôle cette photo.
je t’ai répondu sur BdP, mais comme apparemment tu n’y es plus passé depuis, et que beaucoup de posts ont coulé sous les ponts depuis, je remets ici
sinon il est vrai que je me demande aussi parfois comment tu fais pour avoir la patience de répondre calmement à tous ceux t’interpellant sur BdP
je suis loin d’être toujours d’accord avec toi, mais serais incapable de rester zen comme toi face au ton ou aux insultes employés par certains, raison pour laquelle j’interviens moins sur BdP que dans le bistro d’en face, et évite au maximum d’y entrer dans le jeu des polémiques souvent stériles
le problème n’est pas exactement comme tu le présentes
au dessus du FL270 ( soit +/- 8km d’altitude ), on est obligés de voler au pilote automatique, du fait du faible espacement vertical entre les avions ( 300 m ), et de la raréfaction de l’air qui affecte les réactions aérodynamiques
un pilote humain ne pourrait avoir la finesse de pilotage désirée, et en tout cas pas la garder pendant des heures en croisière
de toute façon la croisière est la partie la – intéressante, la + ennuyeuse pour le pilote, qui n’est vraiment dans ce cas qu’un gestionnaire de système
j’ai une fois connu une panne totale d’auto pilote en croisière, ai donc dû descendre sous le FL270, et je peux te dire que ce n’était pas spécialement amusant ou reposant à gérer comme vol
je suis encore un pilote « à l’ancienne », pour lequel voler est une passion, qui ai fait de l’acro, de l’épandage agricole, du vol de brousse,… pas un de ces nouveaux pilotes qui voient le métier comme une carrière et n’ont jamais volé sans gps et pilote automatique
de nos jours la majorité des pilotes de ligne engagent le pilote auto dès 2 ou 3000 pieds, et le débranchent juste pour l’atterrissage… voire même après si l’avion est équipé d’auto-land !
pour ma part, si les circonstances le permettent ( trafic, météo, copi connaissant son métier… ) j’aime voler en manuel sous les 12 ou 15000 ft, pas pour faire des conneries, mais pour conserver un feeling machine qui m’aiderait si un jour je me retrouve dans une mauvaise situation, cas où certains de ces « nouveaux pilotes » tant appréciés de beaucoup de compagnies se retrouveront très mal embarqués !
ce qui me dérange dans la philosophie airbus, c’est que certaines personnes bien confortablement assises dans leur bureau, devant leur ordi, sont tellement sûres d’avoir envisagé toutes les situations possibles qu’elles ont mis des verrous qui empêcheront le pilote d’utiliser toute son expérience, toutes ses aptitudes, le jour où une telle situation se présentera
et je ne plaide pas pour les « cow boys », un simple « guarded switch » permettant un override des limites de l’ordi me comblerait, et je comprendrais qu’utiliser ce switch déclenche une sorte d’alarme mise en mémoire et que le pilote doive s’en expliquer ensuite
mais en aucun cas je voudrais me retrouver à me crasher alors que je savais comment m’en sortir, et que la machine a refusé de suivre mes commandes, pour moi c’est in-envisageable
je peux encore te raconter une anecdote : normalement on s’aligne pour l’atterrissage à +/- 12 nm ( 20 km ) de la piste… mais parfois beaucoup plus loin ! ( il m’est arrivé au – 3 fois d’être aligné et d’avoir encore à voler + de 20 min pour atteindre la piste ! )
quand on est aligné d’aussi loin, il arrive que le contrôle te fasse faire l’une ou l’autre manoeuvre pour te ralentir et permettre à un autre avion de s’intercaler devant toi
et bien il est une fois arrivé à un A320 dans une telle situation de devoir laisser passer plusieurs avions devant lui, et lorsqu’il reçut enfin le dernier « (re) intercept final and clear to land », l’avion a bien réintercepté… et a alors fait de lui-même une remise des gaz, à la grande surprise du pilote et des contrôleurs… et des avions se trouvant + haut ! Tout cela parce qu’un de ces brillants ingénieurs s’était dit que si un avion interceptait la finale plus de X fois, c’est qu’il devait y avoir un problème et qu’il valait mieux remettre les gaz !
désolé, mais ce n’est pas comme ça que j’envisage mon métier
@ Gremlin,
Ravi d’apprendre qu’à l’instar d’appocopes, tu sois pilote de ligne… Il semblerait que la corrélation entre votre métier et les sports mécaniques (la F1 en particulier) soit forte (on comprend d’ailleurs pourquoi). Mon fiston rentre en 3ème année d’école d’ingénieur en vue de passer (après l’obtention de son diplôme au bout des 5 ans) les concours d’Air France et de l’ENAC. Il possède déjà sa licence de tourisme et doit me faire faire une balade cet été. Juste pour dire que je commence simplement (via la passion du fils) à découvrir les fortes compétences que requiert ce métier, pour lequel j’ai la plus grande admiration. Voilà, c’est dit ! Ceci permettra peut-être d’éviter, à l’avenir, des incompréhensions mutuelles. 😉
comme j’essaie de toujours respecter tout le monde, je ne crois pas m’en être jamais pris à toi, et si cela devait être arrivé je te prie de m’en excuser
perso, je suis arrivé à l’aviation par la passion du pilotage automobile !
ma famille n’étant pas aisée et pas dans le milieu, je n’avais aucune chance d’intégrer la compétition automobile, même si c’est une passion depuis l’enfance ( j’ai d’ailleurs dû attendre d’avoir 30 ans pour poser mes fesses dans 1 kart pour la 1ère fois ! )
mais j’ai pu accéder à l’aviation par le biais des concours d’écoles d’officiers, et même si après 6 ans il y a eu 1 ras-le-bol réciproque entre l’armée et moi, j’avais découvert le pilotage, et c’était aussi devenu 1 passion pour moi
Tout pareil. Aussi ai-je fais en sorte que mon fils puisse faire du kart dès 4 ans. Sa passion pour ce qui roule et vole est née là…
ton fils et toi avez bien de la chance… le mien tient de sa mère et est un peu tendance extrêmement prudent, il préfère me regarder faire les choses que tenter le coup !